sac de voyage longchamp pas cher Aujourd'hui

02/07/2014 15:51

Depuis, on a assisté à une surenchère entre groupes radicaux sunnites dont alQaida est le prototype et le régime iranien. Les milieux salafistes et wahhabites, longtemps soutiens de Ben Laden, se sont lancés dans une campagne d'anathème contre les chiites, accusés d'hérésie. Les Iraniens quant à eux ont toujours rêvé de prendre la tête de l'ensemble de la contestation islamique mais se sont dès trouvés réduits au soutien d'une partie des communautés chiites de la région. De plus ils n'ont même pas réussi à unifier, tant politiquement que religieusement, l'ensemble des chiites sous la houlette du guide de la révolution. Mais, la nouveauté, c'est que l'intervention américaine en Irak a changé la donne. Alors que les Américains voient dans l'Iran un Etat terroriste, ils se sont paradoxalement retrouvés dans le même camp que les Iraniens en Irak et en Afghanistan. Quelle que soit l'issue de guerre en Irak, les chiites irakiens sont les grands vainqueurs de l'intervention américaine. sac de voyage longchamp
sac de voyage longchamp Cette montée en puissance des chiites dans la région du Golfe également perceptible à Bahreïn, Koweït et au nordest de l'Arabie saoudite , dans ce qui constitue l'essentiel des zones pétrolières, a inspiré une vive inquiétude aux régimes sunnites arabes conservateurs de la région. Fantasme ou réalité, la référence au péril chiite est devenue centrale dans les discussions politiques. L'alliance entre nationalistes arabes et salafis sunnites s'est reconstituée ainsi dans le nord de l'Irak, sous l'impulsion de radicaux comme Zarqaoui, et avec une certaine bienveillance des milieux conservateurs arabes, tant dans le Golfe qu'en Jordanie. Zarqaoui s'est lancé dans un djihad violent contre les chiites en Irak. L'axe qui avait permis de limiter l'expansion de la révolution islamique iranienne s'est ainsi reconstitué. Sauf que, cette fois, les Américains se retrouvaient objectivement dans le camp de l'Iran. L'obsession iranienne a toujours été de contourner ce front arabosunnite pour se positionner en champion de la cause arabomusulmane au MoyenOrient, tout en maîtrisant et instrumentalisant les réseaux chiites. sac de voyage longchamp pas cher sac de voyage longchamp pas cher Aujourd'hui, l'Iran est en passe de réussir, grâce au coup de bluff d'Ahmedinejad, à l'incohérence des politiques occidentales, à la violence de la réaction israélienne et à la paralysie des régimes arabes sunnites. La seule cause qui permet de connecter le front arabosunnite et le radicalisme chiite est la Palestine ; plus précisément, toute conjonction entre le Hamas et le Hezbollah permet à l'Iran d'articuler ses deux stratégies. Ahmedinejad a donc commencé par prendre des positions en flèche sur l'«illégitimité» d'Israël, thème évidemment porteur dans la région, tout en armant et équipant le Hezbollah. On peut gloser sur les causes qui ont poussé la branche armée du Hamas à capturer un soldat israélien en juin dernier mais, vu la réaction israélienne, il est difficile de croire que le Hezbollah ne s'attendait pas à une attaque israélienne après avoir à son tour capturé deux soldats. En tout cas, il était prêt à la guerre. Toujours estil que la brutale connexion entre le conflit israélopalestinien et israélohezbollah a permis à l'Iran de fusionner Front du refus et arc chiite. Pour le moment, elle a aussi permis à Téhéran de gagner sur tous les tableaux. sac de voyage longchamp soldes
sac de voyage longchamp soldes Les milieux salafistes et wahhabites ne s'y sont pas trompés, contraints, d'un seul coup, comme le montrent leurs déclarations récentes, à mettre un bémol à leur diabolisation des chiites et à reconnaître en Nasrallah un héros de la cause arabomusulmane, ce que la rue arabe a fait depuis longtemps. Les Saoudiens et les Jordaniens, après avoir blâmé le Hezbollah pour le déclenchement de la crise, ont dû faire marche arrière et se retrouvent, comme le régime égyptien, en spectateurs. Les Européens continuent de pratiquer une diplomatie cloisonnée, en traînant l'Iran devant le Conseil de sécurité pour son programme nucléaire, tout en appelant, par la voix du ministre français des Affaires étrangères, à l'intégrer dans la recherche d'une solution au Liban, comme facteur de. stabilisation alors qu'une des motivations de l'Iran de jouer la crise au ProcheOrient est précisément de pouvoir continuer son programme nucléaire . Les Américains sont, quant à eux, dans une situation particulièrement schizophrène : ils refusent de parler aux Etats voyous, mais ont renoncé à les démocratiser, par crainte, dans le cas de la Syrie, d'une victoire des Frères musulmans et, dans le cas de l'Iran, d'une aggravation de la situation en Irak et dans le Golfe. Bref on parle de guerre sans la faire et on refuse la diplomatie, ce qui a pour conséquence de laisser le champ libre à Damas et à Téhéran. Quant à Israël, en bombardant tout le Liban, il a réunifié chiites, sunnites et chrétiens, même provisoirement.