ne me faut rien. longchamps pliage
05/09/2013 14:51
LE COMPÈREVoilà donc ma pauvre Marguerite, qui est si sage et si jolie, qui s’en ira en condition à Paris !L’HÔTEEn condition à Paris ! Tu en veux donc faire une malheureuse ?LE COMPÈRECe n’est pas moi qui le veux ; c’est l’homme dur à qui je parle.L’HÔTEMoi, un homme dur ! Je ne le suis point : je ne le fus jamais ; et tu le sais bien.LE COMPÈREJe ne suis plus en état de nourrir ma fille ni mon garçon ; ma fille servira, mon garçon s’engagera.L’HÔTEEt c’est moi qui en serais la cause ! Cela ne sera pas. Tu es un cruel homme ; tant que je vivrai tu seras mon complice. Ça, voyons ce qu’il te faut.LE COMPÈREIl ne me faut rien. longchamps pliage
Je suis désolé de vous devoir, et je ne vous devrai de ma vie. Vous faites plus de mal par vos injures que de bien par vos services. Si j’avais de l’argent, je vous le jetterais au visage ; mais je n’en ai point. Ma fille deviendra tout ce qu’il plaira à Dieu ; mon garçon se fera tuer s’il le faut ; moi, je mendierai ; mais ce ne sera pas à votre porte. Plus, plus d’obligations à un vilain homme comme vous. Empochez bien l’argent de mes bœufs, de mes chevaux et de mes ustensiles : grand bien vous fasse. Vous êtes né pour faire des ingrats, et je ne veux pas l’être. sac longchamps pliage pas cher Adieu.L’HÔTEMa femme, il s’en va ; arrête-le donc.L’HÔTESSEAllons, compère, avisons au moyen de vous secourir.LE COMPÈREJe ne veux point de ses secours, ils sont trop chers… »L’hôte répétait tout bas à sa femme : « Ne le laisse pas aller, arrête-le donc. Sa fille à Paris ! son garçon à l’armée ! lui à la porte de la paroisse ! je ne saurais souffrir cela. »Cependant sa femme faisait des efforts inutiles ; le paysan, qui avait de l’âme, ne voulait rien accepter et se faisait tenir à quatre. L’hôte, les larmes aux yeux, s’adressait à Jacques et à son maître, et leur disait : « Messieurs, tâchez de le fléchir… » Jacques et son maître se mêlèrent de la partie ; tous à la fois conjuraient le paysan. sacs longchamps pliage pas cher
Si j’ai jamais vu… – Si vous avez jamais vu ! Mais vous n’y étiez pas. Dites si l’on a jamais vu ! – Eh bien ! soit. Si l’on a jamais vu un homme confondu d’un refus transporté qu’on voulût bien accepter son argent, c’était cet hôte, il embrassait sa femme, il embrassait son compère, il embrassait Jacques et son maître, il criait : « Qu’on aille bien vite chasser de chez lui ces exécrables huissiers.LE COMPÈREConvenez aussi…L’HÔTEJe conviens que je gâte tout ; mais, compère, que veux-tu ? Comme je suis, me voilà. Nature m’a fait l’homme le plus dur et le plus tendre ; je ne sais ni accorder ni refuser.LE COMPÈRENe pourriez-vous pas être autrement ?L’HÔTEJe suis à l’âge où l’on ne se corrige guère ; mais si les premiers qui se sont adressés à moi m’avaient rabroué comme tu as fait, peut-être en serais-je devenu meilleur. Compère, je te remercie de ta leçon, peut-être en profiterai-je… Ma femme, va vite, descends et donne-lui ce qu’il lui faut.
Je suis désolé de vous devoir, et je ne vous devrai de ma vie. Vous faites plus de mal par vos injures que de bien par vos services. Si j’avais de l’argent, je vous le jetterais au visage ; mais je n’en ai point. Ma fille deviendra tout ce qu’il plaira à Dieu ; mon garçon se fera tuer s’il le faut ; moi, je mendierai ; mais ce ne sera pas à votre porte. Plus, plus d’obligations à un vilain homme comme vous. Empochez bien l’argent de mes bœufs, de mes chevaux et de mes ustensiles : grand bien vous fasse. Vous êtes né pour faire des ingrats, et je ne veux pas l’être. sac longchamps pliage pas cher Adieu.L’HÔTEMa femme, il s’en va ; arrête-le donc.L’HÔTESSEAllons, compère, avisons au moyen de vous secourir.LE COMPÈREJe ne veux point de ses secours, ils sont trop chers… »L’hôte répétait tout bas à sa femme : « Ne le laisse pas aller, arrête-le donc. Sa fille à Paris ! son garçon à l’armée ! lui à la porte de la paroisse ! je ne saurais souffrir cela. »Cependant sa femme faisait des efforts inutiles ; le paysan, qui avait de l’âme, ne voulait rien accepter et se faisait tenir à quatre. L’hôte, les larmes aux yeux, s’adressait à Jacques et à son maître, et leur disait : « Messieurs, tâchez de le fléchir… » Jacques et son maître se mêlèrent de la partie ; tous à la fois conjuraient le paysan. sacs longchamps pliage pas cher
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