Jogging Adidas Pas Cher Citons en vrac
15/09/2014 00:00Au fond, il n'y avait guère que Fran ois Mitterrand à avoir de l'estime, sinon de l'admiration, pour Margaret Thatcher. Nous ne go tons guère, en politique, une femme qui se comporte, agit et raisonne comme un homme. Cela nous désar onne. Surtout si elle s'affirme en tant que femme. Les Anglais ont quelques motifs à ne pas être misogynes. Leur pays ne fut jamais plus grand, par la puissance et par l'esprit, que sous l'autorité de deux femmes, élisabeth et Victoria, l'ère élisabéthaine et l'ère victorienne suffisent à leur gloire. Il n'y a rien de tel en France où les hommes occupent presque toujours le haut du pavé. Survetement Adidas Pas Cher
On nous concédera Jeanne d'Arc. Mais Jeanne d'Arc est un fait religieux plus qu'un fait politique. Et s'il n'y avait pas les minutes de ses procès, qu'on ne lit pas assez, où elle appara comme une tête solide, réfléchie, où elle dit des paroles simples et magnifiques qui nous rappellent à l'ordre, les littérateurs feraient vite d'elle une petite jeune fille sentimentale et héro que à l'usage des enfants des écoles. Les fortes femmes des écritures n'ont jamais beaucoup plu aux fran ais. D'ailleurs la Révolution les a écartées du pouvoir. Contrairement à ce qu'un vain peuple pense, c'est à la Monarchie et à l'église que les femmes doivent d'avoir laissé une trace et quelle trace ! dans l'Histoire. Reines, impératrices, régentes, abbesses, mystiques, elles tiennent un r le aussi important, sinon plus, que les hommes. Jogging Adidas Pas Cher Citons, en vrac, élisabeth d'Angleterre, Catherine II de Russie, MarieThérèse d'Autriche, Catherine de Médicis, Christine de Suède, Catherine de Sienne. Je pourrais noircir des pages ! Curieusement, au XIXe siècle, alors que le féminisme s'affirme, leur pouvoir politique s'estompe. Rares sont celles qui tiennent encore la dragée haute aux hommes. Elles ne sont plus, à quelques exceptions près, ma tresses du jeu. Les cartes leur échappent ou, plus exactement, le moyen de les abattre. On les imagine comme des victimes, faibles et désarmées, offertes, le plus souvent, en sacrifice à une société misogyne. Il ne leur reste que l'amour, qui a tout de même ses limites, même si on en transgresse les lois. Jogging Ralph Lauren Pas Cher
On leur refuse les bonheurs du caractère et de l'autorité, ce qui sousentend domination et souveraineté, pure affirmation de soi, et il faut qu'elles se battent sans cesse pour nous faire admettre, non pas qu'elles sont les égales des hommes nous l'admettons volontiers , mais qu'elles peuvent employer, pour arriver à leurs desseins, les mêmes armes, parfois brutales, souvent mortelles, qu'eux. Bref, qu'elles sont en tout point nos semblables. Ainsi s'explique la prudence de Schiller avec Marie Stuart, qui n'était pas un parangon de vertu, et avait, elle aussi, c'était l'époque, du sang sur les mains. Il lui fallait, pour avoir une belle symétrie morale, qu'il oppose le bien au mal, et le mouton sacrifié au loup dévorateur. Dixhuit ans de prison, et pour finir la tête sur le billot, expliquent cet aveuglement sentimental. Il ne s'agit pas entre élisabeth et Marie Stuart de querelles de femmes, et de je ne sais quelle jalousie d'alc ve elles sont toutes les deux audessus de cela , il s'agit d'ascendant et d'empire, et de rester, contre vents et marées, ma tre de son domaine si possible en l'agrandissant. C'est le sujet que Shakespeare aurait traité, et que Schiller ne traite pas.