Chaussures Lacoste pas cher Quant
25/12/2014 00:00Celleci faillit mourir de joie de la revoir. Elle n’avaitcessé, depuis huit jours, de faire rechercher Mathilde partout, et n’avaitpas encore osé avertir le père. Mathilde fit jurer à sa tante que M. Chaussures Lacoste pas cherStangerson ne saurait jamais rien ! C’est bien ainsi que l’entendait la tante,qui se trouvait coupable de légèreté dans cette si grave circonstance. MlleMathilde Stangerson, un mois plus tard, revenait auprès de son père, repentante, le cœur mort à l’amour, et ne demandant qu’une chose : neplus jamais entendre parler de son mari, le terrible Ballmeyer – arriver àse pardonner sa faute à ellemême, et se relever devant sa propreconscience par une vie de travail sans borne et de dévouement à sonpère ! Elle s’est tenue parole. Cependant, dans le moment où, après avoirtout avoué à M. Robert Darzac, alors qu’elle croyait Ballmeyer défunt,car le bruit de sa mort avait courut, elle s’était accordée la joie suprême,après avoir tant expié, de s’unir à un ami sûr, le destin lui avait ressuscitéJean Roussel, le Ballmeyer de sa jeunesse ! Celuici lui avait fait savoirqu’il ne permettrait jamais son mariage avec M. Lacoste Femme pas cher
Robert Darzac et qu’ « ill’aimait toujours ! » ce qui, hélas ! était vrai. Mlle Stangerson n’hésita pas à se confier à M. Robert Darzac ; elle luimontra cette lettre où Jean RousselFrédéric LarsanBallmeyer lui rappelait les premières heures de leur union dans ce petit et charmant presbytère qu’ils avaient loué à Louisville : « … Le presbytère n’a rien perdu deson charme, ni le jardin de son éclat. Lacoste Homme pas cher » Le misérable se disait riche etémettait la prétention « de la ramener làbas » ! Mlle Stangerson avait déclaré à M. Darzac que, si son père arrivait à soupçonner un pareildéshonneur, « elle se tuerait » ! M. Darzac s’était juré qu’il ferait taire cetAméricain, soit par la terreur, soit par la force, dûtil commettre uncrime ! Mais M. Darzac n’était pas de force, et il aurait succombé sans cebrave petit bonhomme de Rouletabille. Chaussures Lacoste pas cher Quant à Mlle Stangerson, que vouliezvous qu’elle fît, en face dumonstre ? Une première fois, quand, après des menaces préalables quil’avaient mise sur ses gardes, il se dressa devant elle, dans la «ChambreJaune», elle essaya de le tuer. Pour son malheur, elle n’y réussit pas. Dèslors, elle était la victime assurée de cet être invisible « qui pouvait la fairechanter jusqu’à la mort », qui habitait chez elle, à ses côtés, sans qu’elle lesût, qui exigeait des rendezvous « au nom de leur amour ». Lacoste pas cherLa premièrefois, elle lui avait « refusé » ce rendezvous, « réclamé dans la lettre dubureau » ; il en était résulté le drame de la «Chambre Jaune». La seconde fois, avertie par une nouvelle lettre de lui, lettre arrivée par laposte, et qui était venue la trouver normalement dans sa chambre deconvalescente, « elle avait fui le rendezvous », en s’enfermant dans sonboudoir avec ses femmes. Dans cette lettre, le misérable l’avait prévenue,que, puisqu’elle ne pouvait se déranger, « vu son état », il irait chez elle,et serait dans sa chambre telle nuit, à telle heure… qu’elle eût à prendretoute disposition pour éviter le scandale… Mathilde Stangerson, sachantqu’elle avait tout à redouter de l’audace de Ballmeyer, « lui avait abandonné sa chambre »… Ce fut l’épisode de la « galerie inexplicable ». Latroisième fois, elle avait « préparé le rendezvous ». Lacoste Homme pas cher
C’est qu’avant dequitter la chambre vide de Mlle Stangerson, la nuit de la « galerie inexplicable », Larsan lui avait écrit, comme nous devons nous le rappeler,une dernière lettre, dans sa chambre même, et l’avait laissée sur le bureau de sa victime ; cette lettre exigeait un rendezvous « effectif » dont ilfixa ensuite la date et l’heure, « lui promettant de lui rapporter les papiers de son père, et la menaçant de les brûler si elle se dérobait encore ».Elle ne doutait point que le misérable n’eût en sa possession ces papiersprécieux ; il ne faisait là sans doute que renouveler un célèbre larcin, carelle le soupçonnait depuis longtemps d’avoir, « avec sa complicité inconsciente », volé luimême, autrefois, les fameux papiers de Philadelphie, dans les tiroirs de son père ! … Et elle le connaissait assezpour imaginer que si elle ne se pliait point à sa volonté, tant de travaux,tant d’efforts, et tant de scientifiques espoirs ne seraient bientôt plus quede la cendre ! … Elle résolut de le revoir une fois encore, face à face, cethomme qui avait été son époux… et de tenter de le fléchir… puisqu’ellene pouvait l’éviter ! … On devine ce qui s’y passa… Les supplications deMathilde, la brutalité de Larsan… Il exige qu’elle renonce à Darzac…Elle proclame son amour… Et il la frappe… « avec la pensée arrêtée defaire monter l’autre sur l’échafaud ! » car il est habile, lui, et le masqueLarsan qu’il va se reposer sur la figure, le sauvera… pensetil… tandisque l’autre… l’autre ne pourra pas, cette fois encore, donner l’emploi deson temps… De ce côté, les précautions de Ballmeyer sont bien prises…et l’inspiration en a été des plus simples, ainsi que l’avait deviné le jeuneRouletabille… Larsan fait chanter Darzac comme il fait chanter Mathilde… avec lesmêmes armes, avec le même mystère… Dans des lettres, pressantescomme des ordres, il se déclare prêt à traiter, à livrer toute la correspondance amoureuse d’autrefois et surtout « à disparaître… » si on veut ymettre le prix… Darzac doit aller aux rendezvous qu’il lui fixe, sous menace de divulgation dès le lendemain, comme Mathilde doit subir lesrendezvous qu’il lui donne… Et, dans l’heure même que Ballmeyer agiten assassin auprès de Mathilde, Robert débarque à Épinay, où un complice de Larsan, un être bizarre, « une créature d’un autre monde », quenous retrouverons un jour, le retient de force, et « lui fait perdre sontemps, en attendant que cette coïncidence, dont l’accusé de demain nepourra se résoudre à donner la raison, lui fasse perdre la tête… » Seulement, Ballmeyer avait compté sans notre Joseph Rouletabille ! Ce n’est pas à cette heure que voilà expliqué « le mystère de laChambre Jaune, que nous suivrons pas à pas Rouletabille en Amérique.Nous connaissons le jeune reporter, nous savons de quels moyens puissants d’information, logés dans les deux bosses de son front, il disposait« pour remonter toute l’aventure de Mlle Stangerson et de Jean Roussel».À Philadelphie, il fut renseigné tout de suite en ce qui concernaitArthurWilliam Rance ; il apprit son acte de dévouement, mais aussi leprix dont il avait gardé la prétention de se le faire payer. Le bruit de sonmariage avec Mlle Stangerson avait couru autrefois les salons de Philadelphie… Le peu de discrétion du jeune savant, la poursuite inlassabledont il n’avait cessé de fatiguer Mlle Stangerson, même en Europe, la viedésordonnée qu’il menait sous prétexte de « noyer ses chagrins », tout cela n’était point fait pour rendre Arthur Rance sympathique à Rouletabille, et ainsi s’explique la froideur avec laquelle il l’accueillit dans lasalle des témoins. Tout de suite il avait du reste jugé que l’affaire Rancen’entrait point dans l’affaire LarsanStangerson. Et il avait découvert leflirt formidable RousselMlle Stangerson.